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Commentaire d'arrêt
Matière: Droit administratif (DCP2M3)
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Université: Université de Rouen
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Qu’est ce que le conflit positif ?
Qu'est ce que le détournement de pouvoir ?
Qu’est ce que l’office du juge ?
Qu’est ce qu’un SPIC ?
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administratif ?
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Qu'est ce que la voie de fait ?
Qu’est ce que le principe de mutabilité en droit administratif ?
La question prioritaire de constitutionnalité
l’article 55 de la Constitution de 1958
Une directive européenne est-elle contraignante
En France qu’elle est la juridiction administrative d’appel ?
Quels actes administratifs sont adoptés par les ministres ?
Le Président du Conseil d’Etat est le Premier ministre !
Le Préambule de la Constitution de1946 consacre deux catégories de
principes.
Commentaire d'arrêt du Conseil d'Etat du 30 octobre
1998, M. Sarran, Levacher et autres : le contrôle de
constitutionnalité d'un traité
ésumé du document
Devant préserver la sécurité juridique, le juge administratif doit veiller à l'application du
droit communautaire sur le droit interne.
En effet, le juge administratif assure la pleine application de la norme communautaire.
Depuis la décision IVG du 15 janvier 1975, le Conseil Constitutionnel a affirmé le principe
en vertu duquel les traités sont supérieurs à la loi vu l'article 55 de la Constitution, mais
toutefois, ne voulant pas examiner la conformité des traités aux lois, celui-ci a invité les
juges ordinaires à le faire. Depuis l'arrêt Nicolo du 20 octobre 1989, arrêt de revirement
de jurisprudence suite à l'arrêt des Semoules de France de 1968, le Conseil d'Etat accepte
ainsi d'écarter une loi contraire à un traité même si elle est postérieure à ce traité : le
juge administratif peut alors exercer un contrôle de conventionalité. Ensuite, le Conseil
d'État a accepté de le faire pour un règlement communautaire avec l'arrêt Boisdet du 24
septembre 1990, et aussi pour une directive d'après l'arrêt Rothmans du 28 février 1992.
Cependant, dans l'arrêt du 30 octobre 1998, Messieurs Sarran, Levacher et autres, le
Conseil d'État a apporté une nouvelle distinction s'agissant du contrôle de
constitutionnalité.